jeudi 30 septembre 2010

Peru, et si c'était pas l'Pérou?

May 3 to June 6, 2011
912 km cycled in Peru, 6 772 km for the whole trip.
Peru's story in pictures clic here:
https://picasaweb.google.com/carony55/SelectionPerou2011

Short story:
The incredible sight of Huascaran, near Huaraz.
This is my 2nd time in Peru, the 1st time was in 2009 when I came for 3 months (a month with Yves and 2 months alone) where I visited the north (Chachapoyas region and a train Lima to Huancayo) and the gringo trail (Arequipa, Cusco, Machu Pichu, lake Titicaca and Cocacabana).
Peru is an attractive country with a grand history, impressive mountains and deserts with different natives cultures, mestizes through out the country. Travelling in Peru by bike has been one of compromise and deception. It might have come to us at a time where we wished we were settle in Argentina and maybe a bit tired of hard roads and long days of pedalling. I do feel we haven’t seen the Peru I was waiting for. So we’ll have to come back!!

We were very happy to spend time with my cousin Elodie and her Peruvian husband, Frederick, in Lima.
I was also pleased to meet with Bob in Lima and Arequipa who I befriended with on my 1st trip.
Sunday's lunch with the family in Lima.
I was able to introduce Maria Benavides to Yves, wonderful women of 90 (a good friend of Bob’s), multilingual and author of a few books, the latest one on «Culture and Cuisine».
We were equally content to share our pedal with Gabriel & Steph (2 young girls from Belgium) for a week.

It has been interesting to follow the presidential campaign on TV, in the newspapers and talking with the peruvians about politics with their hopes and fears. The country side and cities are covered with posters and paintings from the campaign. The choices are between Ollanta Humala (an ex military, left wing) and Keiko Fujimori (the daughter of an ex president, now in jail for fraud and human right abuse, right wing and favoured by the standing President Alan Garcia ). We’ll have the results by tomorrow.


For the day to day trip in Peru, click on the right column.


FRANÇAIS

Du 3 mai au 6 juin
912 km au Pérou sur 6 772 km pour le voyage
Le Pérou en photos commentées
https://picasaweb.google.com/carony55/SelectionPerou2011

Histoire courte
Nourriture typique...
En 2009 Katja et moi avons visité le Pérou. Le Pérou en bicyclette c’est différent qu’en autobus. Notre option est de prendre l’autobus pour passer les lieux déjà visités ainsi que les régions trop montagneuses ou désertiques. Nous avons 7 mois de route dans les pieds...un mois pour passer le Pérou nous semble suffisant. Mais comme le Pérou est près de trois fois plus grand que l’Équateur et tout aussi montagneux, il faudra bien prendre des bus plus souvent qu‘on ne le voudrait. Et c’est ce que nous avons fait: trois fois au nord et trois fois au sud. En bicyclette, il faut compter au-moins 3 mois pour franchir les Andes et les déserts du Pérou.

Pour nous, le Pérou fut la découverte des joies de pédaler dans les climats désertiques. Rien de tel que le climat aride, chaud le jour et frais la nuit. Ce fut aussi la rencontre d’amis et le plaisir de se laisser envelopper par les paysages grandioses des montagnes (les plus hautes après l‘Himalaya). Il y a aussi les indigènes aux vêtements multicolores et leurs chapeaux distinctifs qui sans le savoir ont su nous éblouir. Mais défense de le photographier!

Campagne électorale en peinture...
Nous avons aussi vécu une campagne électorale où les conservateurs de droite et la gauche s’affrontaient. La candidate de droite est la fille de l’ex président Fujimori qui purge 25 ans de prison pour fraude et abus des droits humains. Sa fille mène une campagne agressive...on la voit partout. Son adversaire est un ancien militaire....il fait peur aux gens d’affaire et semble plaire à la population des régions. Le vote final, donne 52% à la gauche de Ollanta Humala pour 48% à Keiko Fujimori. Tout ça pour dire que l’ambiance des élection était partout. Pendant ce temps, la Canada a donné un gouvernement majoritaire à la droite conservatrice tandis que les libéraux et les bloquistes se sont vus passablement amochés pour laisser place au NPD. Le Pérou vire à gauche et le Canada à droite...

Agriculture menacée le long du lac Titicaca
Et puis en fin de périple, nous avons eu la chance d’échapper aux barrages routiers de paysans qui manifestent. Ils accusent le président sortant (de droite) d’avoir donné des concessions à une entreprise minière canadienne. En un mot, tout le sud agricole du lac Titicaca peut être exploité pour les mines d’argent. Les fermiers y vivent de l’agriculture de subsistance depuis près de quatre siècles. Bien que froides, les terres sont riches et on ne veut pas perdre ce patrimoine pour quelques emplois nous disent-ils. Presque tout le mois de mai, la frontière avec la Bolivie fut fermée. Quatre jours d’ouverture pour les élections nous ont permis de passer et de terminer en beauté notre séjours au Pérou.

Pour voir notre périple chronologique, je vous invite à cliquer sur la page Pérou dans la marge droite de ce blog.

mercredi 29 septembre 2010

BOLIVIA

LA VERSION FRANÇAISE SUIT L'ANGLAIS

June 6 to July 12, 2011
1167 km cycled in the country, 7939 km for the whole trip.
740km in trucks and buses
Bolivia commented pics:
https://picasaweb.google.com/carony55/SelectionBolivia?authkey=Gv1sRgCOGymv2ImpT1BQ

For Bolivia trip details, please go to right column and clic on Bolivia

La Cholita Boliviana!
When I think Bolivia, I see coca leaves sold at the market and every Boliviano masticating it to provide energy and relieve hunger. It has become a social trade mark.
When I think Bolivia, I see the cholitas and the different natives with their language, culture and dress code.
When I think Bolivia, I see the Altiplano, flat lands for km with the Salar as a giant salt lake.
El Che is still alive...
When I think Bolivia, I see the Andes with high summits and colder To.
When I think Bolivia, I see mines, minerals, oïl & gas. A country of natural resources and hard workers.
When I thin Bolivia, I see great artesania and campesinos gastronomia.
When I think Bolivia, I see Evo Morales as the 1st Native President working hard to make a difference.
When I think Bolivia, I see the last moments of Che Guevara’s life.
When I think Bolivia, I see material poverty but less than a decade ago and lack of hygiene.
When I think Bolivia, I see roads that still needs to be paved and villages that still needs to be connected.
Bolivia…Bolivar, the hero of South America that brought freedom to the continent.





Du 6 juin au 12 juillet 2011
1167 km parcourus sur nos bicyclettes et 7939 km pour l’ensemble du voyage (9 mois).
740 km en camions ou autobus


La Bolivie en photos
https://picasaweb.google.com/carony55/SelectionBolivia?authkey=Gv1sRgCOGymv2ImpT1BQ

Se protéger...
La Bolivie, celle que l’on connais et celle qu’on découvre:
Hautes plaines (Altiplano) et montagnes, de froid
Peuples à prédominance indigène
Métissés
Feuille de coca - ce que je ne savais pas c’est qu’autant de gens la mastiquent au quotidien
Artisanat de haute qualité - surtout les tissages - il y a renaissance
Pays de mines et mineurs mais aussi de pétrole et gaz
Pays de pauvreté matérielle mais aussi de joies familiales
Découverte du plus grand désert de sel au monde, le Salar de Uyuni
...et se nourrir.
Pays de la plus grande variété de pomme de terre et culture de grains exotiques
Là où est mort le personnage iconique le plus prestigieux d’Amérique latine: El Che Guevara
Mais avant El Che, Bolivar, le libérateur de la colonie espagnole, a donné son nom à ce pays
Evo Morales, premier président autochtone d’un pays d’Amérique latine (Ancien représentant syndical de cueilleur de coca - second mandat - controversé: campagnes vs urbains)
Des gens curieux et accueillants qui ne demandent pas mieux que de converser
Des routes et sentiers solitaires qui restent à découvrir.

Détails du voyage en Bolivie, veuillez cliquer sur BOLIVIA dans la colonne de droite

lundi 20 septembre 2010

Argentina - part one - première partie

LE FRANÇAIS SUIT L’ANGLAIS

Argentina
July 12th to Aug 17th 2011
380km in the country, 8 319km for the whole trip.

Short version:
Quebrada de Humahuaca
We entered Argentina by Yacuibe which was not a good choice as we missed the beautiful road  #9 with the stunning colors of the Quebrada de Humahuaca (world heritage). So we decided to rent a car in Salta for a 4 day trip through the Quebrada. We reached Casabindo where we attended the celebration of the Virgin of the Asuncion with the Toreo de la vincha.
What a great trip!
We had a month rest in Salta to enjoy the culture, the gastronomy and the Argentinean savoir- faire of life by drinking maté and dancing the Tango!
Now we’re ready to ride our bikes to reach the south (Mendoza) and Chile (Valparaiso).

North of Argentina has a strong Andes and Inca heritage.
North of Argentina is the land of the gauchos of Salta.
North of Argentina is the land of the Puna (altiplano), Yungas (rainforest) and Quebradas (valleys).
North of Argentina is coca leaves and maté.
North of Argentina has parrillas and high altitud wine.

Tango lessons in Salta
Here are some pics from this part of our journey:
https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionArgentine



ARGENTINE - UN MOIS DE REPOS...
Du 12 juillet au 17 août
380km de la frontière de la Bolivie, total du voyage 8 319km

Un temps de repos à Salta.
En gagnant l’Argentine, après 9 mois à pédaler, notre intention était bien de nous reposer. Un mois sans faire de km sur nos bicyclettes, à jouer au citadin. On s’est donc installé à Salta, une ville pittoresque à l’architecture coloniale. Avec ses 535 000 habitants c’est là une ville de grosseur moyenne. On peut donc y trouver tous les services et attractions d’une grande ville sans les embouteillages. Salta jouit d’un climat subtropical (on est ici près du Tropique du Capricorne - 33 degré sud). Nous y avons donc passé un mois relax à visiter les alentours, à bien s’alimenter, à suivre des cours de tango, à gouter à ces fameuses Parrillas (grillades) qui font la réputation du pays, à discuter avec les citadins, à voir des spectacles dans les Peñas, à profiter du temps qui passe quoi. Nous avons même tenter de gagner quelques pesos en offrant nos services de cuisinier et de cours d’anglais et français. Nous avons fait un peu de pub...mais pas suffisamment pour convaincre les salténois. Un seul client...bon, on fera mieux la prochaine fois!

Nous sommes le 17 août. L’hiver austral fait maintenant place au printemps. C’est le temps de reprendre la route. Demain nous quittons cette jolie ville pour faire cap au sud. Nous prévoyons sortir de l’Argentine pour entrer au Chili vers la fin septembre. Nous compléterons alors notre blog. D’ici là nous vous invitons à visionner quelques photos en cliquant sur le lien suivant:
https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionArgentine

Bons Baisers de Salta!!!!!!




dimanche 19 septembre 2010

ARGENTINA - DESERTS,WINE AND ANDES

ENGLISH FOLLOW FRENCH


APRÈS SALTA...
Du 18 août au 21 septembre 2011
1564 km parcourus en Argentine, 10483 km pour tout le voyage
Photos: https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionArgentineSuite


Et on roule...sur patins ou en bici?
Nous avons passé un mois à Salta et puis nous avons repris la route vers le sud de l’Argentine. Ici la route 40 c’est comme la 66 aux USA. La 40 débute au nord du pays et abouti à plus de 5 000km à Ushuaia, la ville la plus australe du pays (Terre de feu). Nous avons fait 1 300km sur la 40 pour arriver à Mendoza. De là, un crochet vers l’ouest et c’est le Chili. Toute la région parcourue est semi désertique. Donc, pas de pluie...mais aussi très peu de verdure. Les déserts cachent cependant des paysages grandioses et les montagnes regorgent de minerais. On voit parfois des façades complètes de couleur violacée (c’est du zinc) ou rose (du cuivre), le rouge c’est de l’oxyde fer. On peut ainsi admirer sept couleurs distinctes. Les grandes entreprises minières y font d’ailleurs fortune. Les gens d’ici se plaignent abondamment des minières canadiennes qui extraient l’or et polluent leurs rares cours d’eau. On dit que les politiciens reçoivent de «jolie récompenses» et donnent le pays en concession aux minières. D’ailleurs, les argentins, contrairement aux autres peuples visités lors de ce voyages, discutent peu de politique. Nous sommes ici en pleine campagne électorale à la présidence. On voit beaucoup de publicité...mais les gens parlent très peu de politique. Au Pérou, en Équateur, en Colombie ou encore en Bolivie, une «p’tite bière» et les gens s’enflamment sur le thème de la politique. J’aime bien quand les gens parlent de politique, je crois que c’est sain pour la démocratie.

Climat aride et paysages semi désertiques
C’est aussi très beau de faire du camping dans les déserts. Les nuits sont entoilées d’étoiles. Mais elles sont aussi très froides. Moi, avec mon sac de couchage d’été, je ne suis pas tellement équipé pour affronter des conditions trop froides. J’ai cependant acheté une couverture de laine d‘alpaca. C’est mieux comme ça, mais pas aussi bon qu’un duvet. Le territoire argentin comprend 75% de terres semi arides. Les distances sont longues. Notre pire ennemi: le vent! Et on en a bouffé du vent. Parfois même des tempêtes de sable. C’est d’ailleurs le sable fin qui est venu à bout de ma caméra. Les meilleurs terroirs pour les vignobles sont ceux jouissant d’un bon ensoleillement, d’une eau abondante, de vent (pour faire fuir les insectes) et d’amplitude thermique (différence de température entre le jour et la nuit). Donc, tous les piedmonts à l’est des Andes sous ces latitudes présentent plus ou moins ses caractéristiques. Les meilleurs régions demeurent celles au sud de Salta ainsi que Mendoza. Plusieurs vins de Mendoza peuvent être trouvés au Canada. J’étais un amateur des Trapiche. Parmi tous les vignobles que nous avons visités, le Trapiche fut un des plus intéressants. Ils font vraiment de bons vins les argentins. Et nous en avons bien profité.

Tempête de sable...dur, dur pour l'appareil photo...
Ma plus grande déception demeure le bri de notre caméra Canon G11. Nous l’avons fait réparé à San Juan...mais elle a brisé de nouveau quelques jours plus tard. Le sable est venu à bout du système de rétraction de la lentille. Nous avons donc moins de «beaux portraits» à vous montrer. Ici et là nous avons emprunté des caméras. En insérant notre mémoire, j’ai pu prendre quelques clichés...mais cela ne vaut pas mon G11!

Un peu avant d’arriver à Mendoza, nous avons aussi franchi le cap des 10 000 km en bécane. Nous étions fiers de nous ! Pour un premier voyage en bicyclette, c’est déjà pas mal qu’on s’est dit. D’autant plus que notre objectif premier était de faire l’Amérique central et que si tout allait bien, on irait en Amérique du sud....

Nous sommes sur le point de passer la frontière du Chili. La route est belle mais il y a trop de camions. Et comme toutes les routes de l’Argentine, celle-ci n’a pas d’accotement. Et le vent nous fait la fête. Nous passerons un col de près de 4 000 m et on sera au Chili! Ce sera la 14e frontière franchie.


AFTER SALTA....HEADING SOUTH
Aug 18th to Sept 21th 2011
1564 km from Salta to the border, 10483 km for the whole trip
Pics: https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionArgentineSuite

4 kids of 11, really cool family!
We’re on the road again....and we’re enjoying it even more. We’re cycling towards Cachi on the road 40 and we have a pass to cross, it’s a sunny day but we’ve heard the weather is suppose to change…we’re camping for the night, we found a nice spot by the river. Well, the next morning, the cold hits us in the face. We manage to have breakfast and we’re off uphill. After 5km, we run into a tourist shop and we decide to ask for warm water and a bit of shelter to warm ourselves up. We even try to catch a ride to the summit…as it’s too cold to stand outside, the family of 11 children (5 in boarding school and 2 at home) invites us to stay for the night! The parents are going to town for the night so we’re spending the evening with 6 kids (5 to 18y) chatting, laughing and listening to music…in the morning, we’ll get a ride with the father who runs a taxi service. The view is stunning with a light carpet of snow on top of the summits, the sun coming out through the clouds and the narrow road zigzagging up…3457m (la cuesta del Obispo) and we’re back on the saddle going down towards Cachi, it’s magic…we run into the Recta Tin-tin (a straight line of 18km of road trough the park Los Cardones = cactus) and in no time we see the vines and the beautiful village of Cachi.(2280m) white houses surrounded by the Nevado de Cachi (6320m). After a few bottles, a wine tasting at a new bodega, we’re off to Cafayate by the road 68 so that we can enjoy the park. Once again, we’re not disappointed by the sceneries…canyons, river, cliffs of seven colors, wind erosion sculpting the cliffs like castles, windows…we’ve decided to spend another night in the desert (20km out of Cafayate) to enjoy the bodegas in the late morning…we first taste the Mistela patero, a sweet wine then the Tierra Colorada, a hit to our palate. Getting into town, we couldn’t resist having lunch at the terrace of a bodega.
At the pass (Cuesta del Obispo)
Wine museum, a few wine tasting and we’re off direction Mendoza.
4 days later, we spend a rest day with Hebert and his family at their private camping with an adventure flair, enjoying their company and going for a hike on the hills with their old hippy bus.
4 days later, we’re visiting Talambaya national park situated in a basin between the Cerro Los Colorados and the Sierra de Sañagasta. The landscape is the result of erosion by water and wind in a desert climate with large ranges in temperature. Important archaeological and palaeontological sites have been found.
5 days later, we’re in San Juan, just nice to take a break…
2 days later, we get to Mendoza (80km in a truck) as the road isn’t that interesting and great head wind.
The next day, we went wine tasting in Maipu (another 60km round trip) with a tour at Trapiche, Tempus Alba and Carinae. We gave ourselves a treat at La Casa del Campo with a nice lunch with a great wine!
At the end of the day, we were wine out!!!!! But we couldn’t refuse the free wine at the hostal!!!

The last leg of our trip is taking us west of Mendoza on the road 7 up through the Andes to Chile.
2 days later, we’re in Uspallata and we decide to discover the area. We took a day to venture towards El Leoncito national park and visit the observatory, no need to stay the night as the clouds are in the way!
The next day, we ride towards the Cerro of 7 colors, another stunning canyon.
End of the season at a ski hill!
After Uspallata, the road will take us to Polvaredas (42km in 3h30) where we got hospitality at a school after given a presentation of our slides to a class of 6 kids!
From Polvaredas, we got to Puente del Inca (37km in 3h40) where we stayed in a hostal of the army! We went for a hike at the Aconcagua park to view the mountain Aconcagua (6960m), the highest mountain after the Himalayas, just gorgeous…quite a bit of snow on the trails, it’s early spring here!
We're crossing into Chile on the 1st day of spring (21th of September), our 14th country and last one! See you soon!!

mercredi 15 septembre 2010

Ouverture du Blog - 15 jours avant le départ

On est maintenant le 15 septembre. Canmore se prépare à recevoir 10cm de neige dans quelques jours. On me dit que cette neige arrive un peu tôt, même pour Canmore. Nous on quitte dans 17 jours. Depuis Calgary, l'avion nous déposera à Cancun où la température oscille autour de 30c. Pour le moment, on ne se plaindra pas de la neige. Elle sera probablement la seule que nous verrons pour quelque temps.

Pendant que Katja travaille à l’hôpital, je m'affaire aux préparatifs: faire des boîtes pour aller à la remise, préparer ce blog et préparer une vente de mes tableaux. Mon exposition sur le Sacré est encore exposée au restaurant Chez François. En même temps que le décrochage de l'exposition (le 29 sept) nous organisons une vente à l'encan de plusieurs oeuvres provenant de mes autres expositions. Ce sera aussi le moment de recevoir les amis et leur dire au-revoir... la fête quoi !

Bon, ça va pour l'essaie de cette page de Blog (c'est une Première pour moi). Allons voir de quoi cela a l'air...

Yves

vendredi 10 septembre 2010

Chile, end of our wonderful adventure

ENGLISH FOLLOW FRENCH
Du 21 Septembre au 24 octobre 2011
460 km au Chile pour un total de près de 11 000km pour l’ensemble du voyage
Photos
https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionChile?authkey=Gv1sRgCIrVpebKrei0Xw

L’objectif de notre voyage était de nous rendre à Valparaiso au Chili et voir si on pouvait trouver les traces de la famille éloignée de Katja. On savait que l’arrière grand-mère de Katja a vu le jour et repose à Valparaiso. On en savait guère plus...mais on a tout de même fait de Valparaiso la destination ultime de notre épopée sur deux roues. Nous avons pédalé un total de 10 943 km pour y arriver. Notre séjour au Chili décrit en grande partie la découverte de la famille Serrano, descendants des Choupay (père de Katja).

Les dunes de Viña del Mar.
Sur plus de 5 000 km, la Cordillère des Andes est un rempart naturel qui sépare l’Argentine du Chili. Tous les accès entre le Chili et l’Argentine exigent de franchir une passe à plus de 3 500m d’altitude. Après avoir dit au revoir à nos amis argentins, nous avons bravé les vents contraires sur la route 9 qui mène à la frontière Los Libertadores. Après qu’on nous ait bien fouillé et enlevé tous nos fruits séchés à la frontière, nous dévalons la route qui descend en serpentin vers le coeur du Chili. La route 68 croise un centre de ski (Portillos) qui nous donne un avant goût de ce que sera le Canada à notre retour. Le Chili est le dernier pays visité dans ce voyage qui aura duré 13 mois. En tout, nous avons franchi 14 frontières et parcourus plus de 11 000 km sur nos vélos. Pas mal pour un premier voyage en bicyclette! Et, en prime, notre couple est toujours aussi complice et amoureux!

Que de belles routes...
Première nuitée au Chili dans un camping pas très jolie. Les Chiliens sont moins portés sur le camping que ne le sont leurs voisins Argentins. Ça parait dans la qualité des installations...mais la deuxième nuitée, nous trouvons un site dans «un futur camping». Nous sommes les premiers campeurs à Puente San Miguel. La famille Rodriguez nous reçoit avec la joie du commerçant qui accueille ses premiers clients. C’est là un avant goût de ce que sera la suite de notre parcours chez les Chiliens. Partout, nous sommes reçus les bras ouverts par des gens généreux de leur temps, de leur amour des autres, du plaisir de connaître et de discuter. Nous flânerons trois jours dans ce camping où règne un agréable climat semi désertique. Les plantations d’arbres fruitiers et de vignes s’étendent à perte de vue. Nous prenons des marches au coeur de paysages vallonnés où les cactus nous indiquent quel sentier suivre (qui s’y perd, s’y pique). Les parfums aux volutes de sauge et de thym font penser à la méditerranée. Trois jours à nous faire à ce nouvel environnement, à bien nous reposer dans le hamac sous le noisetier qui laisse choir quelques noix de Grenoble que l‘on grignote comme si nous étions des écureuils. Et puis, on a soudain hâte de revoir la mer. Le Pacifique est à peine à 80 km, un jour de vélo. Encore un adieu, une larme... et on fait cap vers l’ouest.

Au cimetière de Valparaiso, la tombe des ancêtres de Katja 
Concert privé inoubliable !
Nous avons rendez-vous avec le temps. Katja a fait enquête: elle savait que son arrière grand-mère (du côté de son père) est née et décédée après avoir accouché sa dernière fille à Valparaiso, Chile, à la fin du 19è siècle. Une cousine l’a mis sur la piste de la possibilité d’une parenté éloignée vivant à Santiago. Nous tentons de communiquer avec les coordonnées qu’on nous a donné. Une lettre expédiée depuis l’Argentine et puis un courriel n’ont cependant pas donné suite. Et puis vlan, nous recevons une réponse de Gustavo. L’homme nous apprend qu’il y a effectivement un lien de parenté et accepte de nous rencontrer à Valparaiso. Il est né à Valparaiso mais a vécu toute sa vie à Santiago. Il est un avocat connu et reconnu. À 85 ans, il ne pratique plus, mais garde l’œil ouvert sur l’actualité internationale. C’est un érudit. Malgré l’âge et une santé défaillante, il garde une mémoire précise et sans failles. Une première rencontre émouvante a lieu dans un café de Valparaiso. Gustavo, accompagné d’une de ses filles ,Catalina et de son épouse Detcha, font le voyage depuis Santiago pour nous rencontrer. Nous passerons la journée à discuter des liens de parenté et à visiter les environs. Valparaiso est une ville portuaire qui fait penser à San Francisco. Tout en collines, avec des rues étroites et des maisons multicolores, la ville abrite beaucoup d’artistes. Comme l’air du large, on peut sentir à plein poumon l’effluve artistique. Avant l’arrivée des Serrano, nous avons fait nos recherches et avons retrouvé la sépulture de la famille Choupay. Gustavo est impressionné. Nous visitons ensemble une magnifique petite église anglicane dont la toiture intérieur fait penser aux membrures d’un bateau renversé. Un technicien, chargé de faire les ajustements sur l’orgue, nous a offert un concert émouvant. L’homme n’avait pas l’air d’un artiste, mais Gustavo l’a tout de même approché pour lui demander s’il pouvait nous faire quelques notes de Bach. Et c’est avec joie que nous avons eu droit à plusieurs pièces musicales qui jaillirent d’un orgue centenaire aux tubulures gigantesques dans cette enceinte aux résonnances parfaites. Nous fûmes tous très émus par ce concert privé impromptu.

Accueil sans pareil chez les Donosos
Après une semaine à bourlinguer le long du Pacifique, nous entrons dans les terres pour nous rendre chez les Donoso. Encore ici, grand accueil, on se sent chez soit. On fait le pain, on chauffe le poêle au charbon, on laboure le jardin, on fait la cuisine en famille et partageons des discussions sur nos pays respectifs. Depuis la maison familiale des Donoso, nous nous rendons à la ferme de la sœur cadette, Pradelia. Avec son mari, Nestor, ils ont mis sur pied un élevage de chèvres. Avec une cinquantaine de têtes, la vente du fromage représente leur revenu de base. On passera trois jours à la ferme. On aide un peu...mais il n’y a pas beaucoup à faire si non que la traite du matin et du soir. Et puis les bêtes sont mis en liberté pour aller paître dans la montagne. Mais la nuit, toutes doivent rentrer si non, les coyotes ou les quelques rares panthères risquent de faire des ravages dans le troupeau.

Tico, artisan du cuir
Vignobles vallée d'Elqui
On fera un peu de fromage...mmmmm!
Nous regagnons ensuite la côte. Katja tient mordicus à visiter un des nombreux observatoires. Le ciel sec et clair chilien est réputé mondialement pour sa limpidité. Le problème est que l’observatoire le plus proche se trouve à 170 km de notre position. Il nous reste moins de deux semaines avant de prendre l’avion et nous nous voulons passer quelques jours à Santiago avant le retour. On décide donc de laisser nos vélos dans un hôtel et de prendre le bus. En fait, on a tenté de faire du pouce...mais cela n’a pas fonctionné. Nous nous sommes résignés à prendre le bus pour nous rendre dans la vallée d’Elqui. On devait y passer une ou deux nuits, puis revenir. Mais comme de raison, arrivé à destination, le ciel s’est couvert. Il a fallu attendre trois jours avant que le ciel se dégage. Trois jours de nuages et de pluie, c’est presque un miracle dans cette région. Une éventualité qui se produit une fois par cinquante ans. Mais bon, on a attendu. Logé dans une auberge fort sympathique, nous avons profité du temps pour visiter les environs. La vallée d’Elqui est un microclimat où on y cultive la vigne de façon intensive. Ici, c’est le raisin de table destiné à l’exportation qui est la spécialité. On fait aussi le Pisco, alcool national du Chili. Puis on ira à l’observatoire. Un jeune astronome français nous fait faire la visite. L’observatoire Del Panque est spécifiquement conçu pour la vulgarisation de l’astronomie. Il est situé juste à côté d’observatoires scientifiques réputés. Nous connaissons maintenant le ciel du sud avec ses constellations, son trou noir, les secrets de la voie lactée, le scorpion, les nébuleuses de Magellan. En tous cas, après cet exposé et quelques coups d’œil dans le télescope, nous connaissons mieux la coupole de l’hémisphère sud que notre ciel nocturne du nord.

Repas au café Le Filou de Montpelier avec les Serranos
Retour sur Santiago et dernière semaine du voyage se résume en un mot: la famille Serrano. Catalina, fille de Gustavo et Detcha nous héberge. Gustavo organise une grande réunion de famille. Un de ses cousins viendra même de la Caroline du nord aux USA pour y participer. Les Serranos occupent une étage complète dans un édifice tout près du centre ville de Santiago. Les six enfants n’étant plus à la maison, ils ont vendu leur grande maison pour retraiter dans cet immeuble. Il ne reste plus qu’un seul domestique,
Fini les balades en vélo...hop, dans la boîte et dans l'avion!
c’est ce qu’on appelle la décroissance. Mais lorsque nous irons à la maison de campagne Del Monte, nous aurons droit à deux domestiques. Tout ça pour dire que la fin de notre voyage s’est passé sous le signe de la générosité et du souvenir d’un accueil des plus chaleureux. Heureux d’avoir retrouvé les traces chiliennes de la famille de Katja, nous revenons au Canada le cœur rempli d’émotions et de belles images...et d’une nouvelle famille élargie. Pas seulement la famille chilienne légitime, mais tous ces gens qui nous ont spontanément adoptés tout au long du chemin que nous avons parcouru. Je souhaite conserver des liens avec nos amis et connaissances latinos. J’aimerais bien faire un «business» qui garderait ces liens vivants. Il faut que j’étudie l’affaire. Katja va m’appuyer, j’en suis certain!
Arrivée à Canmore
Adios et merci à tous nos amis et connaissances, à ceux et celles qui à travers la lecture de ce blog ont suivi chaque étapes de notre périple. Continuez de nous écrire...on aime vous lire !



ENGLISH NOW
Septembre 21 - octobre 24,  2011
460 km cycling in Chile -  total trip: nearly 11 000 km
Pics
https://picasaweb.google.com/110252198067008403189/SelectionChile?authkey=Gv1sRgCIrVpebKrei0Xw


Celebrating our arrival on the Pacific coast
So here we are...at the end of our trip on 2 wheels. We’ve gotten into Chile the big way, going through Paso international Los Libertadores, a mountain pass in the Andes between Argentina and Chile entering a tunnel at around 3500m through the mountains. On the Chilean side, the road descends down a long series of switchbacks to make the descent. Just after the border, where they took all our nuts and dried fruits, we could see the ski hill of Los Portillos with its lifts going pass our heads as we descended at 50km/h.The sceneries are spectacular. They are offering spring skiing but we’re happy on our bikes!
We are going to spend a few days around Los Andes. We find a camping spot over Miguel Angel and his wife and we decide to hang out with them. We are surrounded by vineyards from San Esteban Wine Estates and walnuts trees at arm reach. We meet some of their friends and share some meals. It’s very relaxing.
First encounter with my Chilian family
Back on the bike to reach Valparaiso and the Pacific in 2 days. We just arrived on the malecon when we run into Igor, a cyclist from eastern Europe who decides to join us to Viña del Mar and take pictures for us as our camera is out of order. It’s fun to be by the sea again, to watch the waves and the horizon. We’re going to meet with Eduardo at 4pm near the ice cream parlour. It’s one of the few times where we’ve used couchsurfing and got a positive answer! We’ll end up spending a week with the Donoso’s and their family of 2 adults sons and a grand child of 6 months old. We got along so well that they would like us to meet his parents as we’ve decided to cycle north and they even lend us a camera to be able to continue to shoot! Adorable people, loving to share and to help!!

Before we left, we met with my long lost family on my father’s side, the Serrano’s. I knew my great grand-mother and my grand-mother were born in Valparaiso. My great grand-mother even died there after giving birth of her 4th daughter. My great grand-father who was German, took his daughters to Europe where my grand-mother married a Dane. The youngest stayed in Chile and I remember my grand-mother receiving letters from SA in Spanish, talking to
Beautiful Decha...Gustavo's wife
me about her sister who stayed…I do remember that at one point they moved to Brazil. So I didn’t expect having family in Chile but my cousin in Denmark mentioned to me that she found a letter among her father’s papers with an address in Santiago de Chile so I sent a message asking if we were related!! Somehow, I got this person’s email with the help of my sister and even his phone number…so we waited and waited and one day I got a positive answer.
Gustavo Serrano’s grand-mother and my great grand-mother were sisters!!! So he was a cousin of my father! It was so exciting and we were going to meet…we decided to spend the day together in Valparaiso, we met by the statue, Gustavo came with his wife Decha and his daughter Catalina.
Catalina and I at the beach
 It was very moving, I didn’t realize that Gustavo was 82y old and has had difficulties with his mobility due to a spine surgery who went wrong a few years ago…but Gustavo doesn’t seem to live differently and has a joie de vivre that comes naturally. He was a well known financial lawyer, speaks English even today and is well read on international issues.
They took us to the Serrano’s  neighbourhood in Cerro Alegre, went to the local Anglican church where lives a beautiful organ. We got to hear an impromptu concert by the tuner who was happy to play Bach and to explain to us the intricacy of the organ….amazing moment. We went for lunch at «Le filou de Montpellier», a French restaurant serving fish and seafood…a walk on the beach with Catalina while her parents took a nap in the car…a last reunion at a fancy coffee shop by the sea and we gave our good-byes.
Wild camping, easy to find in Chile.

2 days later, we’re on our way north along the seashore where we were enjoying the views of the waves. We knew the Chileans were friendly but we didn’t expect to get invited so easily. In Horcòn, the local leather artist gave us the key to his house and spent the evening with us drinking wine and the next day, we got an invitation for a gourmet diner (2 sorts of fish) and a room from Jahim, the taxi man who had spent 30y in Switzerland!
Bread making with Mamacita Donoso.
We are heading for Artificio to spend a few days with the parents of Eduardo Donoso…we can’t wait to get there!!! As soon as we enter their house, we are part of the family and in no time we’re helping them with diners, kneading the bread and turning the soil on a piece of their garden. Next, we meet with their daughter, Pradelia and her husband, Nestor who lives 50km further north on a goat farm! They insist that we climb in their truck with our bikes, as it’s night time we don’t argue and we’re off. We were offered a drink and an invitation to join them to a rodeo dance at the next village. It’s 11pm!! The dance is under a tent with a live country band Chilean style. People are drinking hard liquor and beer, there’s chicken wings or empanadas to eat. We danced until the wee hours of the morning, had a few hours of sleep to get up at 9am to milk the goats!!!! The farm sits in a long valley with a few far away neighbours, the setting is spectacular. I could very easily settle for this life style: a few goats, making cheese, a few horses to wonder the mountains to check on the herd. Why wasn’t I born in Chile?
Goat farm in Martines en Pangalillo.
We’re riding the coast until we hit Los Villos. We’ve decided to leave our bikes in Los Villos to go further north by bus (La Serena-Vicuña) to be able to visit an observatory in El Valley del Elqui. We were going to stay only a few days but due to bad weather, we stayed a week and fell in love with the place. The valley enjoys a micro climate nourished by the Andean spring water which is perfect to grow vines and table grapes. They have 349 days of perfect weather and we got there on the only bad week of the year!!! We were able to walk around to visit Capel pisco factory, a restaurant using solar panels to cook their food. The observatory experience of El Panque (1500m) was out of this world, literally as we were able to observe the milky way, other galaxies, nebulas, black holes, live and dead stars, the scorpion and Magellan clouds. We observed planets as well like Jupiter and its 4 moons, Neptune (all blue) and Uranus. In this century, major projects are going to emerge like living on Mars, ignite Jupiter to make the satellite liveable with atmosphere and light and to colonize Titan (Saturn satellite). The Chilean sky is very dry and clear without dust and light pollution. The biggest telescope of the country lives in the desert of Atacama. I was also able to observe the sun with a special sun telescope owned by a German fellow who treated me with an interesting talk on science and the reality of the world!

Santiago offers wonderful museums
We left Vicuña to return to Los Villos to spend a day by the sea. Santiago de Chile was our next destination for a week. We were greeted by Catalina who gave us her room and made sure we felt at home. It was fun to spend time with her 2 sons, Mike and Ian and her 2 puddles. We had lunch at Gustavo and Decha’s place and decided to walk around the downtown. We visited the museum of Bella Artes and had a tasty lunch at the market Vega for dirt cheap. We also had a peak at the fish market and the expensive restaurants. That evening, Gustavo and Decha were hosting a family reunion at their place with their 5 children (one was missing), grand children and some cousins. It was a bit overwhelming meeting all this people but very moving and fun as well. We met with José Serrano who lives in North Carolina and has an interest in the family tree. We also had a nice conversation with 2 sisters who’s parents are ambassadors of Chile in the Netherlands and who could speak very good French.
Serranos house in El Monte
Another day, we went to the center to a park with a mirador, visited the Bibliotheque National and the GAM galleries (South American artesania). We had a nice lunch outside and bought a dorado fish for diner, followed by an outing to a jazz club with Terecita (Catalina’s sister). Our last w/e was spent with Gustavo and Decha at their summer house in El Monte (where Decha’s family comes from) where we enjoyed good food, walks and relaxing moments in the yard. It was so nice to have a quiet time with Gustavo and Decha, to share our views on religion or on the world. Thank you so much to have open your heart and soul and to have received us so openly, we will never forget you and your family!

ADIOS Y MUCHAS GRACIAS A TODOS LOS AMIGOS DEL VIAJE DE MEXICO A CHILE...
FUE UN PLACER DE CONOCER A TODOS Y ESPERAMOS DE VER USTEDES EN CANADA!
BIENVENIDOS A NUESTRA CASA.

Katja & Yves
Canmore, November 26, 2011